Mittwoch, 28. September 2011

BAKU

Tag des Öls

Muss doch noch schnell mal über den Tag des Öls berichten. Faszinierend! Nachmittags hörte ich vom Boulevard (Promenade am Meer) Livemusik. Ich wurde neugierig, und dachte mir „OK,  ich geh Brot holen und schau mal was da los ist“. Am Maidentower geh ich über die Zebrastreifen (sonst kommt man nur unter Lebensgefahr über die Straße) und lande vor einer Bühne mit azerbaidjanischem Musikorchester. Dahinter 500 m Ausstellungswände mit überdimensionalen Portraits des Präsidenten begleitet von Photos von Öltürmen, Gasleitungen, Offshoreeinrichtungen, Bohrschiffen, Trassen von internationalen Öl und Gaspipelines, Bilder von Krankenhäusern (durch Öleinkommen finanziert), Pläne für einen Ökopark (?) und eine Ausstellung Amateurmaler zum Thema Öl… 

Dazwischen wartende Kinder und Jugendliche im Nationalkostüm mit ihren nervösen Müttern, die darauf warten irgendwelche Aufführungen vorzuführen. Davor Massen von Einheimischen im Anzug oder in Uniform vor den Ständen, einige aufgetakelte Frauen und ich, der „Fremdkörper“  in Jeans und Latschen. Ich ging die Ausstellung entlang, versuchte mit meinen rudimentären Sprachkenntnissen die Untertexte zu verstehen und sehe plötzlich Fernsehkameras, die einer Gruppe von weiteren Anzugträgern vorauslaufen und sie dann rückwärts laufend filmen… Hab die hohen Tiere nicht identifizieren können, die da im Schnellschritt vorbeiliefen. Vielleicht der Präsident und seine Entourage ?

Bin aus der Menge raus, hab geruhsam ein Eis gekauft und die Bohrschiffe und Schiffskräne betrachtet, die zur Feier des Tages in der Bucht ankern. Hab ich vergessen zu erwähnen, dass über allem ein stärkerer Ölgeruch als sonst lag?

Ich geh zur azerbaidjanischen Musikbühne am Maidentower zurück, bewundere die fremdartigen Musikinstrumente, deren Namen ich mir schwöre zu Hause nachzuschlagen, freue mich über die Mädels die traditionelle Tänze in Prinzessinnenkostümen vorführen und über die leidenschaftliche Sängerin und warte auf Karl. Als er eine halbe Stunde später kommt, und die Ausstellung auch sehen will, fallen wir fast vom Hocker. Der ganze Spuk ist schon wieder vorbei. Alles wird schon mit müden Gestetn wieder abgebaut. Ich habe den Eindruck, dass das ganze Spektakel, das bestimmt sehr viel Energie und Geld gekostet hat,  nur für diese eine Stunde, in der die Delegation vorbeilief, inszeniert wurde. Das hinterlässt schon einen seltsamen Eindruck. Was soll das Ganze?


Journée du pétrole

Aujourd’hui, j’ai envie de vous raconter ma « journée du pétrole ». Fascinant ! L’après midi j’ai entendu de la musique « live » venant du Boulevard (promenade lelong de la mer). J’étais curieuse, et me disais : «  Ah, je vais chercher du pain et voir ce qui se passe ». Je traverse la route dans le passage clouté à hauteur du « Maidentower » (aussi non on risque sa vie) et atterris devant une scène en hauteur avec un orchestre azerbaidjanais. Derrière, on voit sur 500 m des stands d’exposition avec des portraits surdimensionnés du Président entouré de photos de tours de forage de pétrole, des installations Offshore, des vaisseaux de forage, des tracées internationales de pipelines de gaz et de pétrole, des photos d’hôpitaux (sans doute financés par les revenues du pétrole), le projet d’un parc écologique (?) et une exposition de peintres amateurs sur le thème du pétrole…

Dans tout ça, des enfants et des jeunes en costumes nationales qui attendent partout de présenter des spectacles avec leurs mères toutes nerveuses. Une foule d’hommes en costume-cravate ou uniforme et des femmes bien habillées se promènent le long des stands et moi  « l’étrangère » en jeans et slaches. Je peine à comprendre les textes avec mes pauvres connaissances linguistiques quand tout à coup je vois des caméramans qui filent une délégation de dignitaires en leur précédant et en les filmant à reculons… Je n’ai pas pu identifier les célébrités qui passaient à toute vitesse. Peut-être le Président et son entourage ?

Je me suis éloignée de la foule. J’ai tranquillement acheté une glace et admiré les géants vaisseaux de forage et des bateaux de grues qui mouillaient dans la baie, sans doute aussi en honneur de la journée du pétrole. Est-ce-que j’ai oublié de mentionner qu’il y avait une odeur de pétrole dans l’air, bien plus prononcé que les autres jours ?

Je retourne donc pour écouter l’orchestre azerbaidjanais, admire les instruments de musique étranges que je ne connais pas, mais que je me promets de rechercher à la maison. J’ai vraiment du plaisir à regarder les filles qui présentent des danses traditionnelles, leurs jolies costumes de princesses  et à écouter la chanteuse passionnée qui les accompagne. Quand Karl vient une demi-heure plus tard et veut aussi aller voir l’exposition : la surprise!
Tout le tsouin-tsouin est déjà terminé. On est occupé à démonter tous les stands avec des gestes plutot fatigués. J’ai l’impression que tout ce spectacle, qui a certainement demandé énormément d’énergie et beaucoup d’argent, n’a été mis en scène juste pour cette heure de la visite des dignitaires. J’ai l’impression que c'était un événement fantomatique. Pour quoi tout ce cinéma ?

Montag, 19. September 2011

ISTANBUL

Zwischen Orient und Okzident
Photos 

Vom 10-14 September war Karl als Referent zu der “International Conference on Safety and Health at the Workplace“ eingeladen und ich als Luxusweib im Luxushotel durfte mit.

Was für eine Stadt! Im strahlenden Sonnenlicht spiegelt sie sich im glitzernden Bosporus.  Unglaubliche Paläste liegen direkt am Meer, riesige Moscheen stehen in jedem Stadtteil, Verkehrschaos und dichte Menschenmassen überall… und ein Krach, der alles übersteigt was ich je gehört habe. Eine dynamische, bunte Stadt, die unser Baku wie eine kleine, schläfrige Provinzstadt aussehen lässt.

Am meisten haben mich die Blaue Moschee und die Hagia Sophia beeindruckt. Die Blaue Moschee  begeisterte mich  durch ihre minimalistische  Weitläufigkeit, die nicht durch  Möbel oder Altäre gestört wird. Mit einem riesigen Gebetsteppich in der Mitte ausgestattet, überspannen immense Kuppeln das großzügige Areal. Wunderbare Mosaike in allen Blautönen verzieren Wände und Säulen. Ein sehr weltlicher Kabelsalat der tausende von Lämpchen versorgt schwebt irgendwie zwischen Himmel und Erde. Massen von Menschen gehen ein und aus.  Trotzdem spürt man einen außerordentlichen Respekt vor der Religiosität der Gebetsstätte und der Andacht der Betenden. Dennoch finde ich die Atmosphäre keineswegs bedrückend.

Die Hagia Sophia (von 537 bis 1453 christliche Basilika dann Moschee) ist heute ein Museum. Es ist wahrlich ein Monument des Werdegangs von Konstantinopel bis zum heutigen Istanbul. Auch hier ein überwältigender Kuppelbau. Karl erzählte mir, dass es die zweitgrößte Kuppel nach dem Petersdom sei, der wiederum gebaut wurde um die Hagia Sophia zu übertrumpfen. Mich hat vor allem die Schönheit der Wandbilder und das Zusammensein von christlichen und islamischen Symbolen überrascht und bewegt. Leider hatten wir keine Zeit alle Schätze der Hagia Sophia zu erkunden, aber wir kommen sicher wieder hier her.

Was wäre Istanbul ohne seine Bazare oder eine Fahrt auf dem Bosporus, zwischen Okzident und Orient?  Das Ufer des Bosporus ist wunderschön und hat mit seinen Palästen, Landhäusern und schnuckeligen Villen der Côte d’Azur wirklich nichts zu neiden; die Grundstückspreise übrigens auch nicht… Auf dem Bazar sind die Düfte und Geschmacksrichtungen aller Kulturen vertreten. Hier kann kaum jemand der Versuchung widerstehen, sich ins lautstarke Getümmel zu stürzen. Nur die Katzen bleiben „Zen“.

Es ist eine schöne, aufregende Stadt und wir sind bestimmt nicht zum letzten Mal hier. Aber wohnen tu ich doch lieber in unserer geruhsamen Wüstenstadt.



Entre orient et occident
Photos

Du 10-14 septembre, Karl était invité comme orateur à l’“International Conference on Safety and Health at the Workplace“ à Istanbul. Moi je pouvais l’y accompagner comme épouse de luxe dans un hôtel de luxe.

Quelle ville, Istanbul!  Rayonnante sous le soleil elle se reflète dans l’eau étincelant du Bosphore. Il y a des palais incroyables au bord de la mer, des mosquées gigantesques dans tous les quartiers, un trafic épouvantable.et un bruit qui dépasse tout ce que j’ai entendu  jusqu'à présent. Une ville dynamique et colorée qui fait ressembler Baku à une petite ville de province endormie.

Ce qui m’a le plus impressionnée, ce  sont la Mosquée Bleue et la Basilique de Sainte Sophie. La mosquée Bleu m’a  enchantée par son incroyable amplitude minimaliste sans meubles ni autels. Des coupoles immenses surplombent cette généreuse surface. Un géant tapis de prières s’étend au milieu. Les murs, les colonnes et les coupoles sont décorés de magnifiques mosaïques dans tous les tons de bleu. Un mélimélo de câbles électriques alimente de millets de petites lampes suspendues quelques part entre ciel et terre. Des masses de gens entrent et sortent. On sent un énorme respect pour la religiosité de cet endroit et pour ceux qui y font leurs prières. Pourtant l’atmosphère n’est nullement oppressante.

La Basilique Sainte Sophie (de 537 – 1453  église chrétienne puis mosquée) est aujourd’hui, un musée. C’est véritablement un monument à l’histoire chrétienne et musulmane, de Constantinople jusqu’à l’Istanbul d’aujourd’hui. Ici aussi une construction en coupole impressionnante.  Karl m’a raconté que c’est la plus grande coupole après la basilique St. Pierre à Rome,  qui elle a été en fait construite pour surpasser Sainte Sophie. Moi, j’ai surtout été impressionnée et émue par la beauté des peintures murales et la proximité de symboles du christianisme et de l’islam. Malheureusement, on n’a pas eu le temps de découvrir tous les trésors, mais on y reviendra surement.

Que serait Istanbul sans son bazar et une excursion en bateau sur le Bosphore, connexion entre l’orient et l’occident ? La côte du Bosphore est magnifique et avec ses palais, manoirs et jolies villas n’a certainement rien à envier à la Côte d’Azur; d’ailleurs, les prix des terrains non plus…Au bazar, les goûts et les odeurs de toutes les cultures sont représentés.  Je ne connais personne qui pourrait résister à la tentation de se jeter avec enthousiasme dans cette mêlée bruyante. Seulement les chats arrivent à y rester « zen »

C’est une belle ville dynamique et ce n’est certainement pas la dernière fois qu’on y vient. Mais y habiter, c’est autre chose. Je préfère encore notre ville pépère dans le désert.

Sonntag, 4. September 2011

Novxanı und Suraxanı

Strand und Feuertempel 
Photos 


Dienstag und Mittwoch war Ramadanfest und langes Wochenende für Karl. Da er noch einen Report fertig machen musste, haben wir beschlossen unseren Entdeckungsdrang auf kleine Tagesturen zu beschränken. Der besondere Challenge war das Transportsystem per Bus zu verstehen. Mit ein bisschen Geduld (manchmal Abfahrt von anderen Metrostationen und mit anderen Nummern als in unserem Reiseführer) hat es dann auch prima geklappt. Für 20 Qəpik (1 AZ (Manat) hat 100 Qəpik – 1 AZ = 1 €) hat uns ein alter, vergammelter, roter Bus an den Strand von  Novxanı  40 km von Baku gebracht.

Ich hatte mir natürlich schon ausgemalt, wie wir in einem Strandcafé mit Blick aufs Meer Gurken, Tomaten und Käse mit frisch gebackenem Brot essen würden. Ja hallo, nichts da! Einsame, ziemlich runter gewirtschaftete Strandbars mit Reihen einsamer Sonnenschirme und Picknicktischen mit mehr oder weniger vergammelten Überdachungen. Hier und da mal ein Liegestuhl…ich war sauer und hatte Hunger. Karl war sauer, dass ich sauer war. Also einkaufen und dann zurück an den Strand, sich auf eine Standbar einigen, Liegen mieten und Picknickstand squatten. Als wir uns endlich eingerichtet hatten, war die Welt plötzlich wieder in Ordnung. Das Meer schimmerte grün, der Himmel leuchtete, eine leichte Brise machte die Hitze erträglich. Es gab sogar eine exotische Note: wilde junge Reiter die auf kleinen Pferden  Peitschen schwingend den Strand entlang jagten und ein  Mann mit einem teppichbehangenem Vorzeigekamel, die uns wahrscheinlich zum reiten animieren wollten. Fischer ließen Ihr Boot ins Wasser. Im Hintergrund waren die Berge des Kaukasus zu sehen… und wir waren sogar schwimmen! 

Auf der Rückfahrt machten wir einen Umweg über Sumqayıt mit einem beeindruckenden Bazar und sehr malerischem Frischmarkt. An der Bushaltestelle fragte uns eine Gruppe Jungs in Fußballshirts  (FC Barcelona) wo wir herkommen… Dortmund war sofort für sie ein Begriff und wir wurden auf einen Plastikbecher (kalter!!) Coca Cola aus ihrem Rucksack eingeladen. Wieder zu Hause  waren wir erstaunt über unseren Sonnenbrand (?)

Am nächsten Tag fuhren wir (per Bus 20 Qəpik) nach Suraxanı um den „von Touristen beliebten“ Feuertempel Ateşgah zu besichtigen. Ohne Fremdenführer war es mehr  ein Haufen alter, mehr oder weniger geordneter Steine und Einsiedlerzellen mit hier und da einem künstlichem Feuer. Da er inmitten von verdreckten Ölfeldern mit desolaten Bohrtürmen/brunnen in den mit leeren Plastikflaschen übersäten Gärten des Dorfs liegt, kann man sich schon vorstellen, dass vor 200 Jahren riesige Methanflammen aus den Kaminen des Hauptturms aufstiegen. Unsere Kamera hatte den Geist aufgegeben, also nur Bilder von Karls Handy. Das reicht aber auch! Ich fand das Ganze ziemlich deprimierend und auch der blaue Himmel ändert da nichts.

Plage et temple du feu
Photos 

Mardi et mercredi c’était la fête de Ramadan et un long weekend pour Karl. Puisqu’il devait encore terminer un rapport, on s’est décidé de limiter notre soif de découverte à des petites excursions dans les environs. Notre défi du week-end était de comprendre le système de transport par bus. Avec un peu de patience (parfois les bus partaient d’autres stations de métro et avaient d’autres numéros que dans notre guide) cela a bien marché. Pour  20 Qəpik (il y a  100 Qəpik dans 1 AZ (Manat) et 1 AZ = 1 €) un vieux bus rouge délabré nous a amené à la plage de Novxanı  à 40 km de Baku.

Moi, je m’étais imaginé de m’assoir dans un café le long de la plage avec vu sur mer, d’y manger des concombres, tomates et fromage avec du pain fraichement sorti du four. Mais rient du tout! Il n’y avait que des installations assez déglinguées  qui ne faisaient pas envie, des rangées de parasols solitaires, et des tables de pique-nique sous des constructions couverts de bâches plastiques pour faire de l’ombre. Par si par là une chaise longue … J’étais de mauvais poil et j’avais faim!  Karl râlais parce que j’étais de mauvais poil. Enfin, on est allé faire des courses et de retour à la plage et on s’est mis d’accord à quel endroit on allait passer l’après midi. On a loué des chaises longues et squatté une des huttes de pique-nique. Quand on était finalement installé, notre humeur s’est éclaircie comme par enchantement. La mer étincelait dans tous les tons de vert, le ciel était bleu, une petite brise rendait la chaleur agréable. On avait même droit à un petit spectacle exotique. Des jeunes cavaliers fouettant  sauvagement de petits chevaux galopaient le long de la plage et un homme promenait devant nous un chameau majestueux couvert d’une multitude de tapis en guise de selle. Les pauvres avaient sans doute l’espoir de nous faire monter dessus. Des pécheurs mettaient leurs bateaux à l’eau. Dans le fond on voyait les montagnes du Caucase… et on a été nagé.

Au retour, on a fait un détour par Sumqayıt ou il y avait un bazar impressionnant et un marché de légumes vraiment pittoresque. A un arrêt de bus un groupe de jeunes garçons en T-shirt de foot (FC Barcelona) demandaient d’où on venait… « Dortmund » a fait tout de suite le déclique et ils nous invitaient à prendre un gobelet de Coca Cola frais (!) qu’ils sortaient de leur sac à dos. De retour à la maison on était étonné d’avoir un coup de soleil ( ?)
 
Le lendemain, nous avons décidé de prndre le bus (20 Qəpik) pour Suraxanı pour visiter le temple du feu, Ateşgah une des sites « les plus appréciée des touristes ». Sans guide en anglais, ce temple nous faisait malheureusement l’impression d’un amoncellement de pierres plus ou moins organisés, avec des cellules d’ermite ou on avait par ci par là allumé un feu alimenté artificiellement. Et dire qu’il a 200 ans des flemmes de méthane gigantesques jaillissaient des cheminées de la tour principale. En fait, le temple se trouve sur un champ pétrolifère. Mais le charme est bien passé parce que maintenant des puits de forage déglingués au milieu de mares noires dégelasses entourent le temple et ce jusque dans les jardins du village adjacent, dont les rues sont parsemées de détritus en plastique. Notre caméra avait rendu l’âme, donc nous n’avons que des images du GSM de Karl. C’est bien suffisant puisque  tout ça était assez déprimant. Et le ciel bleu n’y changeait rien.