Montag, 10. September 2012

Nächtliche Besucher - visites nocturnes



Nächtliche Besucher

Nach ein paar ereignisreichen Wochen zu Hause, sind wir wieder in Baku und das Leben nimmt wieder seinen gewohnten Lauf. Doch Freitagabend so gegen 9 Uhr klingelt es plötzlich an der Haustür. Um diese Zeit öffne ich keinem mehr. Die Instruktion von Sveta und Aynur: nie jemanden in die Wohnung lassen. Karl geht aber doch hin! Ich höre Ihn mit einem Mann sprechen (nur Aserbaidjanisch) bis Karl mich ruft „ bring bitte mal einen Stift und ein Stück Papier“. Ich komme dazu und versuche zu verstehen. Der Kerl fuchtelt mit den Armen, geht durch den Eingang ans Fenster, guckt sich neugierig im Wohnzimmer um und wiederholt immer wider  „Fassade“ und  „9 Uhr“ und macht Zeichen wir sollten ja nicht vergessen die Fenster zuzumachen. Wir verstehen nur „Bahnhof“. Ich versuch Aynur anzurufen damit sie übersetzt…kann sie aber nicht erreichen. Danach geht der lächelnde Mann. Karl und ich rätseln herum. Wird nun die Hausfassade morgen um 9 Uhr renoviert? oder hat der Geheimdienst mal schnell gescheckt wer hier wohnt? oder versuchen etwa Diebe die Wohnung auszukundschaften? Keine Ahnung. Jedenfalls steht am nächsten Morgen kein Arbeiter um 9 Uhr auf der Matte und an der Hausfassade werkelt auch keiner…

Warum die Panik ? Wir hatten nämlich schon mal so einen komischen Besuch letzten Winter. Da klingelte ein junger Mann. Es war auch Freitagabend so gegen 9 Uhr. Er hätte ein Wasserleck in seiner Wohnung und ob das wohl von uns käme und er wollte sehen wo unsere Badezimmer und Küche liegen? Also auch  in die Wohnung gucken? Ich hätte ihm schon geglaubt, Karl hat es aber mehr oder weniger abwehren können. Bevor er schließlich ging, bat er uns noch höflich das Wasser überall 10 Minuten lang laufen zu lassen. Wir konnten uns das nicht erklären, genauso wie gestern. Wir haben ihn auch nie wieder gesehen und ehrlich gesagt, bin ich in den folgenden Nächten bei jedem Geräusch (meistens weil unsere Wasserpumpe ansprang) aufgeschreckt. Ich dachte immer: „Jetzt bricht gleich jemand ein und ermordet uns…“. Aber wie Ihr seht haben wir überlebt. Kommunikation ist schon eine knifflige Kunst.

Visites nocturnes

Après quelques semaines agitées à la maison, nous voilà de retour à Bakou et la vie reprend son cours habituel. Mais contre toute attente, vendredi soir vers 9 heures quelqu’un sonne à la porte. A cette heure je n’ouvre plus à personne. Les instructions de Svetla et d’Aynur sont claires : ne jamais laisser quelqu’un entrer dans l’appartement. Karl y va quand même ! Je l’entends parler avec un homme (en azerbaidjanais) et puis il m’appelle : « apporte un stylo et du papier s’il te plait ». Je les rejoins et essaie de comprendre. Le type gesticule avec les mains, traverse l’entrée jusqu’à la fenêtre, jette des regards curieux au salon et répète tout le temps «  façade » et «  9 heures » et nous fait comprendre qu’on doit surtout ne pas oublier de fermer les fenêtres. J’essaye de téléphoner chez Aynur…elle n’est pas là. Puis l’homme souriant s’en va.  Karl et moi essayons de résoudre l’énigme : est-ce que la façade de la maison sera rénovée demain matin à 9 heures ? ou est-ce que le service secret cheque qui habite ici? ou est-ce qu’un voleur essaye de repérer notre appartement pour un casse ? Aucune idée. En tous les cas, le lendemain matin aucun ouvrier en vue et personne ne travaille à la façade…

Pourquoi cette panique ? L’hiver dernier on a déjà fait l’expérience d’une telle visite. Un jeune homme avait sonné à la porte. C’était aussi un vendredi soir vers 9 heures. Il y aurait une fuite d’eau dans son appartement et il voulait voir si cela venait de chez nous et pourrait-il voir nos salles de bain et la cuisine ? Donc meme scénario pour jeter un coup d’œil dans l’appartement. Moi je lui ai cru, mais Karl a plus ou moins pu dévier sa curiosité. Avant qu’il ne parte finalement, il nous a encore poliment demandé  d’ouvrir tous les robinets pendant 10 minutes… Comme hier, on ne savait pas trop comment s’expliquer cette visite. Nous ne l’avons plus jamais revu. Pour être honnête, pendant les nuits suivantes,  j’ai sursauté au moindre bruit (généralement parce que notre pompe à eau se mettait en route). Je pensais : « maintenant quelqu’un va cambrioler l’appartement et nous tuer tous…. » . Mais voilà, nous avons survécu. La communication est un art compliqué.