Mittwoch, 10. August 2011

10.8.2011 Frühmorgens - Tot le matin

Führmorgens

Es tut gut Gedanken aufzuschreiben… Gedanken die man ganz genau hört wenn kein Radio  oder Fernseher läuft und alles still ist. Ich hab den Eindruck, alle anderen Sinne sind aufgeweckter, reizbarer. Das Rot des Patio ist tiefer, das Rot der Hibiskusblüten leuchtender, das Grün des Badzimmers erschreckender und das Weiß der Handtücher fader. Ich höre meine Ohren knacken beim Banane essen, die Wasserpumpe summen. Plötzlich fällt mir der Ruf des Muezzin wieder auf, das Hupen draußen scheint aggressiver, das Aufladen von Bruchsteinen auf den Lastwagen unter unseren Fenstern stört. Manchmal macht es Spaß einfach den Dingen zuzuhören und sich Neugierde für das Leben kleiner Dinge entfalten zu lassen. Karl guckt aus dem Fenster und wartet auf den angesagten Regen, der nie kommt. Das dunkle „tacktack“ der Tasten meines Laptops hat ein Eigenleben.

Tôt le matin,

Ca fait du bien de noter ses pensés… ces pensés que j’entends beaucoup mieux si la radio et la télévision sont encore éteintes et que tout est silencieux.  J’ai l’impression que tous mes sens sont plus aiguisés, plus perméables. Le rouge du patio semble plus profond, le rouge des fleurs d’hibiscus plus lumineux, le vert foncé de la salle de bain plus effrayant et le blanc des essuies plus fade. J’entends mes oreilles craquer quand je mange une banane et le bourdonnement sourd de la pompe à eau. Et tout à coup,  je remarque à nouveau l’appel du muezzin, les klaxons dehors qui semblent plus agressifs, le chargement de moellons dans le camion en dessous de nos fenêtres qui dérange. Je trouve ca amusant d’écouter la vie des petites choses autour de moi et de découvrir qu’ils ont une existence propre à eux. Karl regarde par la fenêtre et attend la pluie annoncé qui ne vient pas. Les touches de mon clavier avec leur « tacatac » semblent avoir une propre à eux.

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