Dienstag, 16. August 2011

15.8.2011 LAHIC

 
Heute ist unser 3. Hochzeitstag! Zur Feier des Tages haben wir uns für eine Entdeckungsreise  nach Lahic (spreche: Lahidsch) entschieden. Ein wildes Dorf auf 1400 m im Kaukasus und beliebtes Ausflugziel (lauft Reisführer) wenn es den Bakunesen im Sommer zu heiß wird. Nur über Schotterstraßen zu erreichen. Um auf Nummer Sicher zu gehen, haben wir auf unserer ersten Reise ins Unbekannte ein Auto mit Driver gemietet und das Hotel über eine Reiseagentur vorbestellt… war aber alles halb so schlimm.

Und los geht’s! Nach 2 Stunden auf geteerter Straße durch die Halbwüste um Baku ( stellt Euch die Hills in Kalifornien um San Francisco vor), kommt man langsam in grünere Gebiete sieht in der Ferne die steilen Berge des Kaukasus. Die Straße wird enger, steiler und kurvenreicher. Alte voll bepackte Ladas und stinkende Lastwagen werden meistens am Hang oder in Kurven rechts und links überholt. Gewöhnungsbedürftig…aber machbar. Dann geht es endlich nach rechts ab in die Berge auf einer meist engen, staubigen Schotterstraße. Achtung „Pottholes“ ! Jeder sucht sich den Weg wie er kann. Die Landschaft wird immer wilder, Berge immer höher, riesige Flussbetten mit kleinen Rinnsalen immer breiter. 

Und plötzlich (nach 4 Stunden Fahrt) sind wir mitten im Verkehrschaos im 2000 Seelen Dorf Lahic. Wir durchqueren  die Hauptstraße (Straßen 1,80m breit), rechts und links auf Tuchfühlung mit Touristen (meistens Russen), Verkaufsständen von Kupferschmieden, Kräutern und Gemüse, Mützen und Mänteln aus Schafsfellen,  Holzkohlesamovars und natürlich Teppichhändlern. Ich denke: Ach Du liebe Zeit, ein kaukasisches „Mont St. Michel“. Aber alles nicht so schlimm. Das Lokalkolorit stimmt. Unser Hotel ist authentisch, strikt muselmanisch…kein Alkohol erlaubt, an der Zimmerdecke zeigt ein Pfeil nach Mekka. Haben uns auf „Bettemporen“ mit Teppichen und Kissen im Garten ausgeruht und natürlich eifrig das einheimische Handwerk unterstützt und kräftig eingekauft. Am schönsten und authentischsten war aber  am nächsten Morgen unsere Wanderung auf den Hügeln um das Dorf. Vögel die zwitschern, bunte Bauerngärten die gut riechen, Bauern auf kleinen Pferde die uns schnell auf  steilen Bergpfaden irgendwohin überhohlen, zwei kleine Mädchen die eine Schafherde ins Dorf treiben, eine Gruppe junger, lustige Mädchen und Jungen in Jeans und schicken T-Shirts die mit Marmeladeneimern Brombeeren pflücken gehen, Sonne, ein bisschen Wind….  Es war perfekt.  Nach unserer Rückkehr aus dem prickelnden Lahic  standen wir  in Baku wieder kurz vor dem Erstickungstod! 35C – 71% Luftfeuchtigkeit.

Lahic - Reportage photos 

Aujourd’hui c’est notre 3. Anniversaire de mariage. Pour fêter l’évènement nous avons décidé d’explorer Lahic (prononcer : Lahidge). Un village sauvage à 1400 m dans le Caucase et une destination de choix quand les Bakunais en en marre de la chaleur (en tout les cas d’après notre guide du routard). Le village n’est accessible que par des routes de terre. Pour notre premier voyage dans l’inconnu et pour être sûr d’arriver, nous avons loué une voiture avec chauffeur et avons réservé notre hôtel via une agence de voyage… mais tout compte fait on aurait pu faire sans.

Nous voilà donc partis. Après 2 heures de route sur une nationale goudronnée à travers le semi-désert autour de Baku (imaginez-vous les collines  autour de San Francisco en Californie), on arrive dans des régions plus vertes et voit au loin les montages du Caucase. La route se rétrécit et commence à  monter en lacets. De vielles Lada remplis jusqu’à ras bord et des camions puants sont dépassé à toute vitesse à droite ou à gauche, de préférence en cote ou dans des virages. Faut s’y habituer… mais on s’y fait ! Puis finalement en tourne à droite pour aller dans les montages sur des routes de terre étroite et poussiéreuses…et attention aux nids de poule ! On trouve son chemin comme on peut. Le paysage devient de plus en plus sauvage, les montagnes plus hautes, les lits de rivières ou il ne reste plus que de petits ruisseaux deviennent de plus en plus vastes. 

Et tout à coup (après 4 heures de voyage) on est dans les embouteillages avec les 2000 habitants du village de Lahic. On prend la rue principale (1m80 de large) frôlant les touristes (pour la plupart russes) à gauche et à droite, des échoppes d’artisans travaillant le cuivre, des étales d’herbes sauvages, des toques et manteaux en peau de mouton, des Samovars au charbon de bois et, naturellement les éternels marchands de tapis. Je pense : Oh Mon Dieux, un Mont St. Michel au Caucase !! Mais enfin on s’habitue et s’y fait. L’ambiance reste  authentique. le plafond de notre chambre indique la direction de la Mecque. Nous nous sommes reposés dans le jardin sur un genre lit couverts de tapis et de coussins. Ensuite nous avons soutenu l’économie locale en faisant de fantastiques emplettes. Mais le plus beau souvenir est notre randonnée le lendemain matin dans les collines autour du village.  Les oiseaux chantaient, les jardins très colorés sentaient bons, des fermiers sur de petits chevaux nous dépassaient à tout allure sur des sentiers de montagne menant à l’infini, deux petites filles qui amenaient un troupeau de moutons vers le village, un groupe de  jeunes gens en Jeans et T-shirt à la mode qui allaient à la cueillette de mures avec de vieux  seaux de confiture, du soleil, un peu de vent… C’était parfait. Après avoir quitté le Lahic si pétillant on a faillit  étouffer de retour à Baku ! 35C et 71% d’humidité.

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