Sonntag, 28. August 2011

Gobustan


Steinzeit, Methan, Erdöl
Photos

Diese Woche brachte einer von Karls Kurzzeitexperten seine Frau mit. Eine willkommene Unterbrechung für meinen Alltag und ein guter Grund einen Ausflug nach Gobustan zu organisieren, 60 km südlich von Baku. In Gobustan hat man Felszeichnungen aus der Steinzeit entdeckt, die mittlerweile zum Weltkulturerbe der UNESCO gehören. Wirklich beeindruckend. Mit 2 € Eintritt kann man einfach in der Einöde von Fels zu Fels schlendern und ungestört immer neue Zeichnungen entdecken:  Stiere, Kühe, Pferde, Leoparden, Gruppen von (tanzenden?) Menschen und Unidentifizierbares. Wir fühlten uns wie Entdecker der Urzeit mit hin und wieder einem Anflug von Gänsehaut, wenn man auf Schilder mit „Achtung Schlangen“ stießt. Eine mystische Welt mit Sonne, einer leichten Brise, Vogelgezwitscher und in der Ferne den Blick auf das Kaspische Meer. Wir hatten wirklich keine Lust zu gehen…

… aber unser Driver wollte uns noch unbedingt Schlammvulkane zeigen, die 12 km weiter in der Halbwüste liegen. Diese Schlammvulkane sind relativ kleine Krater die sich über unterirdischen Methanvorkommen gebildet haben und hellgrauen, kalten Schlamm in die Gegend spucken. Wir wurden and einer verschlammten Hochebene abgesetzt und uns selbst überlassen. Nach 10 m klebte schon so viel Schlamm an unseren Füssen, dass wir nur noch kichernd und vorsichtig vorwärts wanken konnten. In der Nähe der Krater angekommen, hören wir plötzlich hinter uns ? vor uns ?  neben uns ? ein beängstigendes Gurgeln und Schmatzen… als wenn wir uns auf einem grunzenden Ungeheuer bewegen würden.  Und plötzlich kotzt dieses Ungeheuer an mehreren Stellen grauen Schlamm aus, der erst in die Luft fliegt und dann wie graue Schlagsahne an den Seiten der Krater runter fließt…Ganz Wohl war uns dabei nicht. Als wir total verdreckt zum Auto zurückkommen, liegen schon grüne Büschel vor den Türen damit wir wenigstens einen Teil des Schlamms vor dem Einsteigen los werden können. Auf dem Weg zurück durch die Pampa sind an mehreren Stellen bullige Eisenventile direkt in der Erde verankert, vielleicht zur Methangewinnung ? Dicke verrostete Eisenröhren schlängeln sich überland durch die Halbwüste. Erdöl sickert dickflüssig in großen Lachen aus dem Erdboden. Zwischen dem Gestänge, Erdölverschmutzung und karger Wüstenbegrasung grast immer mal wieder eine Schafherde. 

Zurück auf der Autobahn nach Baku, werden wir links in den Hügeln von zahllosen kleineren alten Öltürmen und rechts im Meer, durch riesige Bohrinseln und verrostete Gasterminals begleitet. Kurz der Stadt, wo wir in Deutschland Schrebergärten erwarten würden, treffen wir auf hunderte individueller blauer Erdölbohranlagen mit den typischen dicken roten Hämmern. Das alles inmitten von Wohnhäusern, eingepfercht zwischen dem Meer und der Straße. Unsere Umweltschützer würden einen Herzinfarkt nach dem anderen kriegen…

L’âge de la Pierre, méthane, pétrole
Photos 

Cette semaine, un des experts de Karl était accompagné par son épouse. C’était une agréable interruption de mon train-train quotidien et une bonne raison d’organiser une excursion à Gobustan (60 km au sud de Baku). A Gobustan, des gravures dans les rochers datant de l’âge de la pierre, font partie de l’héritage culturel mondial de l’UNESCO. C’est vraiment impressionnant. Ici on a encore la possibilité d’explorer le site archéologique librement et de s’extasier devant chacune de ses nouvelles découvertes : taureaux, vaches, chevaux, léopards, groupes de personnes (peut-être danseurs ?) et autres, souvent non-identifiables.
On se sent comme un explorateur des temps passés. Quelques pancartes « attention serpents » donnent la chaire de poule. Tout ca baigné de soleil, du ciel bleu, une petite brise, le chipe-chipe des oiseaux avec dans le lointain une vue sur la mer Caspienne. On n’avait pas envie de partir…

…mais notre Driver voulait absolument nous montrer les » volcans de boue », à 12 km de là dans le semi-désert. Ces volcans de boue sont des petits cratères au-dessus de couches de méthane souterraines qui crachent de la boue grise et froide. Il nous dépose sur un plateau boueux et nous voilà parties. Après 10 m on avait déjà une telle couche de boue sous les semelles qu’on n’avançait plus en chancelant en poussant des fous rires. Arrivées près des cratères, on entend de sourds grommellements et des gargouillis vraiment très inquiétants. On a l’impression de se promener sur un monstre grognant préhistorique qui propulse de la boue  en intervalles régulières retombant le long du cratère en des longues coulées de crème fraiche grise. On n’était pas à l’aise. Quand on est rentré à la voiture, le Driver avait déjà étalé des buissons devant les portières pour qu’on puisse enlever au moins une partie de la boue. Sur le chemin du retour on voyait à plusieurs endroits de grosses vannes en fer ancrés dans le sol, sans doute pour extraire directement le méthane.  Des tuileaux rouillés serpentent à travers la pampa. Du pétrole brut suinte en coulées épaisses de la terre. Entre les ferrailles, les flaques de pétrole et de rares pousses d’herbes on voit de temps en temps paitre un troupeau de moutons. 

De retour sur l’autoroute de Baku, nous accompagnent sur la gauche dans les collines de nombreux tours de forage et sur la droite dans la mer, deux gigantesques plateformes pétrolières et un terminal de gaz tout rouillés. Avant d’arriver à nouveau en ville, ou en Allemagne on s’attendrait à voir de petits potagers, on aperçoit de centaines de petits puits de forage de pétrole bleu avec leur typique marteau à tète rouge. Tout ca au milieu de maisons d’habitation, coincé entre la mer et la route. Nos protecteurs de l’environnement auraient certainement une crise cardiaque après l’autre….

Keine Kommentare:

Kommentar veröffentlichen