Cayeli-Amasya-Bolu
Diesmal waren es 427 km von Cayeli nach Amasya für die wir 9 Stunden
gebraucht haben. Um 10 Uhr ging’s los und um 19 Uhr waren wir da. Das Dumme ist
nur dass es um 18 Uhr dunkel ist und ich hasse es im Dunkeln zu fahren. Wir
schaffen es irgendwie nie früh genug weg zu fahren! Ärgerlich. Die ersten 300
km fuhren wir am Schwarzen Meer entlang… und es ist nicht schwarz sondern tief
blau! Sehr schön, wie die Küste in Sizilien sagt Karl. Wir lieben das Meer und
diese Küste war besonders berauschend in ihrer Ruhe. Es war Sonntag und daher
nicht viel Verkehr. Das Meer platt wie eine Flunder und glänzend wie ein
Spiegel. Ein paar Fischerboote hier und da. Die Strasse ausgezeichnet. Trotzdem
haben wir wieder einen Unfall gesehen. Ein Lastwagen brannte lichterloh auf der
anderen Straßenseite.
Um nach Amasya zu kommen sind wir dann links abgebogen und durch
die Berge nach Süd-Western gefahren. Bis 1300 m hoch. Unser armes Auto hat
gekeucht. Wir haben beschlossen die Besichtigungen auf das Minimum zu
beschränken um sicher zu gehen auch bis nach Hause zu kommen. Die Landschaft
war ein Geschenk. Im Herbstdunst verwandelten sich die Berge zu chinesischen Aquarellen.
Pappelwälder leuchteten im tiefstem gelb. Drei junge Pferde tanzten in Freiheit
auf der Straße. Der Rauch von Feuern auf den Bergen roch stark nach Gewürzen. Und langsam sank die Dämmerung auf alles. Reine Magie!
Übrigens, wir hatten nur blauen Himmel und Sonnenschein seit
Azerbaidjan. Morgen wissen wir noch nicht wie weit wir kommen. Ich denke bis
nach Bolu. Auf jeden Fall wollen wir vor der Dunkelheit ankommen!
Cayelli-Amasya-Bolu
Cette fois-ci on
a fait 427 km. On a mis 9 heures de Cayeli à Amasya. On est parti à 10 heures et
nous sommes arrivés à 19h. Malheureusement, il fait noir à 18 h et je déteste
rouler dans le noir. Malgré de bonnes résolutions on n’arrive jamais à partir assez
tôt. Les premiers 300km passaient le long de la Mer Noir, qui est d’ailleurs
bleu. Très belle, comme la cote en Sicile, dit Karl. On adore la mer et cette cote était particulièrement
grisante. C’était dimanche et il n’y avait pas beaucoup de trafic. La mère était
plate comme une crêpe et étincelait comme un miroir. Quelques bateaux de pécheurs
comme peinte sur la surface. La route était excellente. Malgré cela on a encore
vu un accident. Un camion flambait de l’autre cote de la route.
Pour aller à
Amasya, nous avons pris sur la gauche vers le sud ouest à travers les
montagnes. On est monté jusqu’à 1300 m. Notre pauvre voiture s’épuisait. On a décidé
de réduire les détours au minimum pour être sur d’arriver à la maison. Le paysage était un vrai cadeau. Dans la brume
d’automne les montagnes devenaient des aquarelles chinoises. Des bois de
peupliers étincelaient dans toutes les gammes de jaune. Trois jeunes chevaux
dansaient en liberté sur la route. Des feux de bois dans les montagnes
sentaient fort les épices. Et lentement, le crépuscule descendait. La pure
magie.
D’ailleurs, on
avait que du ciel bleu et du soleil depuis Azerbaïdjan. Demain on ne sait pas
encore jusqu’ou nous irons. Je pense jusqu’à Bolu. En tous les cas on arrêtera
de rouler avant qu’il ne fasse noir !
Keine Kommentare:
Kommentar veröffentlichen