Canakkale-Kavala
Ich sitze auf dem Balkon unseres Hotelzimemrs in Kavala
(Griechenland) mit den Füssen auf dem
Geländer und überblicke die Bucht in Nachtbeleuchtung. Wir waren griechisch
essen und können uns nicht mehr bewegen. Wie Seelöwen auf dem Trockenen!!! Heute
haben wir nicht so viele Kilometer (300) abgefahren, dafür die Fähre zwischen
Lapseki und Gelibolu genommen und die Grenze nach Griechenland überquert. Und noch eine Sprache die wir nicht lesen
können. Bei der Überfahrt haben wir ein türkisches U-Boot gesehen, was uns an
die prekäre politische Situation mit Syrien erinnert hat. War erstaunlich
einfach in die EU zu kommen, trotz unseres aserischen Nummernschilds. Die
deutschen Pässe haben natürlich geholfen. Auf der griechischen Seite war unser
erster Reflex einen griechischen Kaffe zu trinken… obwohl ich eigentlich das
Teetrinken zu allen Tages- und Nachtzeiten schätzen gelernt habe.
Die Autobahn in
Griechenland entspricht europäischen Standards und ist natürlich mit EU Geld
finanziert. Zu unserem Glück auch wenig befahren. Die Landschaft ist schön aber
sehr karg. Das Licht ist sehr hell und gleißend. Alles wirkt irgendwie überbelichtet. Es ist sehr heiß. Olivenbäume und Baumwollfelder prägen das Bild. Hier und da erwischt
man einen Blick auf ferne Inseln. Das regt zum Träumen an. Wir standen wieder
mal auf Kriegsfuß mit dem Garmin um das Hotel zu finden. Es leitet uns immer
wieder durch die Pampa, obwohl es direkte Straßen gibt. Ich versteh es einfach nicht!
Morgen fahren wir bis Igoumenistsa und nehmen die Fähre nach Bari. Blöderweise
wird sie wegen Streiks (in Italien? in Griechenland?) um 6.40 morgens (anstatt
um Mitternacht) abfahren. Wir müssen also ein Hotel buchen und verlieren 6 Std.
Fahrt. Ich weiß nicht ob wir es bis Sonntag nach Hause schaffen… sonst wird es
eben Montag.
Canakkale-Kavala
Je suis assise
sur le balcon de notre chambre d’hôtel à Kavala (Grèce). Les pieds sur la
rambarde, je regarde la baie illuminée. On a été mangé grec et on ne peut plus
bouger. Comme des phoques sur les rochers !!! Aujourd’hui on n’a pas fait
tant de kilomètres (300), mais on a pris le bac entre Lapseki et Gelibolu et
traverser la frontière vers la Grèce. Et encore une langue qu’on ne sait pas
lire. Dans le détroit de la mer de Marmara on a rencontré un sous-marin turc.
Ca nous a rappelé la situation politique précaire avec la Syrie. C’était étonnamment
facile d’enter dans l’Union Européenne, malgré notre plaque minéralogique
azérie. Les passeports allemands y étaient probablement pour quelque chose.
Notre premier reflexe en Grèce était de boire un café grecque. pourtant je
m’étais habitué à boire du thé à n’importe quel moment du jour ou de la nuit.
L’autoroute en
Grèce correspond aux standards de l’Union Européenne et est naturellement
financé avec de l’argent de l’UE. Pour notre bonheur elle était peu fréquentée.
Le paysage est beau mais très aride. La lumière est très forte. Tout semble surexposé. Il fait très chaud. Des oliviers et des champs de coton y
dominent. Par ci par là on aperçoit des iles au loin. Ca fait rêver. On était à
nouveau sur pied de guerre avec notre GPS. Il nous guide à travers la pampa,
malgré qu’il y ait des grandes routes. Ne comprends pas ! Demain on ira à
Igoumenitsa d’où on prend le ferry pour Bari. Pour notre malheur, le ferry a
été retardé cause de grèves (en Italie ? en Grèce ?). Au lieu de
partir à minuit, il par à 6.40h du matin. On doit donc réserver un hôtel et
perdons 6 heures de route. Je ne sais pas si on réussira à rentrer dimanche…
aussi non ce sera lundi. Tant pis.
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