Auf geht’s
Karls Wecker hatte nicht geklingelt… und anstatt um 5 Uhr zu
fahren, sind wir erst um 8 Uhr losgekommen. War aber nicht so schlimm. Die 500
km Landstrasse haben wir in 10 Std. geschafft. Außer dass wir einen tödlichen
Unfall zwischen 2 Lastwagen mit Steinen bzw. Betonröhren beladen kurz vor Gəncə
gesehen haben. Gott sei Dank hatten wir eine Pipipause eingelegt, sonst wären
wir wohlmöglich mit drin gewesen. Wir hatten wirklich schiss vor dem
Grenzübergang nach Georgien, da wir ja den Suzuki offiziell ausführen mussten
und das mit den Papieren immer nicht so klappt. In 1 Std. waren wir drüben
obwohl alle erzählt hatten, dass es bestimmt 2-3 oder sogar 6 Std. dauern
könnte. In Tblissi, haben wir bei
Shelley und Craig übernachtet. Ihr Haus
ist fast ein Heimatmuseum mit den alten georgischen Möbeln, Bildern,
Teppichen und sonstigen Schätzchen. Ich konnte mich nicht satt sehen. Georgier
sind orthodoxe Christen, trinken Alkohol, essen Schweinfleisch und haben eine
leckere Küche.
Am nächsten Tag ging es von Tblissi bis Batumi ans Schwarze
Meer. Georgien hat seine eigene Schrift. Schön aber unleserlich. Die
Ausschilderung auf den Hauptstrassen war zu unserem Glück auch in lateinischen
Buchstaben. Auch das hat prima geklappt, außer dass die Georgier wie die gesengten Säue fahren. Noch
schlimmer als die Azeri. Auf zweispurigen Straßen wird aus Prinzip immer auf
der Mittelinie in dreier Reihen überholt. Lastwagen machen das auch. Dazwischen
laufen Kühe, Esel, Ziegen und auch Schweine. Karl hat sich aber nicht aus der
Ruhe bringen lassen. Er war souverän! Ich habe lieber weggeguckt!
Landschaftlich fand ich Georgien nicht besonders
interessant. Berge rechts und links, manchmal sogar schneebedeckt. Die Menschen
sind sehr arm. Es gibt noch viele hässliche Plattenbauten und verrostete Industrieruinen
die die Luft verseuchen. Karl sagte es roch wie vor 30 Jahren im Ruhrgebiet. Wir
haben es sogar weiter las Batumi bis
über die Grenze in die Türkei geschafft. Nur ein 1 Std. Papierkram…. Man lernt
die grenzenlose EU zu schätzen.
Die Küstenstraße am Schwarzen Meer entlang ist traumhaft. Die
Berge reichen bis ans Wasser. Im
Abenddunst sieht man die Küstenlinie in allen Blautönen langsam im Meer
verschwinden. Die Hotelsuche war ein bisschen kompliziert, da das „Garmin“ das
Hotel, das ich ausgesucht hatte, nicht fand.
Panik an Bord! Es wurde immer dunkler. Keine Hotels in Sicht. Dann hat
uns auch noch die Polizei bei einer Kontrolle angehalten und mit Taschenlampen
Koffer und Taschen durchsucht. Wir waren wohl potentielle Kriminelle mit
unserem Azeri Nummernschild… Ich hatte schon feuchte Hände. Dann hat das Garmin
aber doch noch mitgespielt und uns in ein sehr angenehmes Hotel gelotst. Mit
WIFI, wie ihr seht! Die 550 km haben wir in 11 Std. geschafft. Morgen geht’s nach Amasya.
On y va !
Ca commence bien. Le réveil de Karl n’a pas sonné … et au
lieu de partir à 5 heures du matin, on est parti à 8 heures. Mais ce n’était
pas grave, on a bien avancé. On a fait les 500 km jusqu’à Tbilissi en Géorgie en 10 heures.
Sauf qu’on a vu un accident mortel peu avant Gəncə entre deux camions. L’un
chargé avec des pierres, l’autre avec des tubes en béton. Heureusement, on
avait fait une pause pipi peu avant, aussi non on aurait pu y passer. On avait vraiment eu la trouille du passage de frontière en Géorgie, puisqu’on
devait officiellement exporter la Suzuki et que personne ne sait jamais si tous
les papiers sont en ordre. Contre toute attente, on a passé la douane en 1
heure. Tout le monde nous disait que ca pourrait durer 2-3 heures et peut-être même
6 heures. A Tbilissi, on a logé chez Shelley et Craig, qui ont trouvé une très belle et grande maison. Elle
appartient à un peintre et avec sa collection de vieux meubles, peintures,
tapis et objets rares, ressemble à un musée. C’était vraiment génial. Le
lendemain on a traversé la Géorgie jusqu’à Batumi, à la Mer Noir. La Géorgie a
sa propre écriture. Vielle et très belle
mais illisible pour nous. Heureusement les pancartes sur les grandes
routes étaient aussi en lettres romaines. Le voyage s’est passé sans incident.
Sauf que les Géorgiens conduisent comme des sauvages. Pire que les Azéris. Sur
des routes à deux bandes, ils dépassent par principe toujours sur la lige du
milieu et on se trouve à trois voitures de front ! Et les camions aussi! Et parmi tout ca se promènent des vaches, des
chèvres, des ânes et aussi des cochons. Heureusement, Karl est resté Zen. Moi,
je regardais ailleurs. Point de vue paysage, je ne trouvais pas la Géorgie
exceptionnelle. Ils sont très pauvres. Il y a de vieux HML décrépis et des sites
industriels polluant de l’ère soviétique. Le même jour on a encore réussi à
traverser la frontière vers la Turquie. Seulement une 1 heure de paperasse… on
apprend à apprécier l’Union Européenne.
La route côtière le long de la Mer Noir est magnifique. De
hautes montagnes s’étendent jusqu'à la mer.
Dans la brume bleue du soir on voit lentement la cote s’enfoncer dans la mer.
Trouver un hôtel était un peu compliqué. Le GPS ne fonctionnait pas et n’a pas
trouvé l’hôtel que j’avais prévu. Panique à bord. Il faisait de plus en plus
noir! Et puis la police nous arrête lors d’un contrôle et fouillent nos sacs et
nos valises avec des lampes torches. Avec notre plaque d’immatriculions azéri,
on était probablement de criminels potentiels. Je commençais à avoir des mains
moites. Finalement le GPS a quand même fonctionné et nous a guidés vers un
hôtel très agréable. Avec WIFI, comme
vous pouvez voir ! On a fait les 550 km en 11 heures. Demain on part pour Amasya.
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